Dans le système financier actuel, il est quasiment indispensable de se constituer une épargne solide pour pouvoir s’assurer une certaine sécurité. Néanmoins, il est une chose de se constituer une épargne et il en est une tout autre de savoir la gérer pour la faire prospérer. Dans l’optique d’améliorer son niveau de vie, il existe plusieurs règles à suivre pour améliorer la gestion de son épargne.
Se fixer des objectifs
Afin de poser les bases de son épargne, il est avant tout nécessaire de définir son profil d’épargnant. Au cours de cet exercice, quelques éléments principaux sont à identifier et fixer :
- la situation personnelle et professionnelle ;
- l’état actuel du patrimoine et des différents investissements ;
- et l’âge.
Cet état des lieux permet avant tout de définir l’équilibre idéal pour faire progresser son épargne sans prendre de risques inconsidérés. L’équilibre financier à mettre en place dépend également d’un autre paramètre que constituent les objectifs de l’épargne. Selon votre situation et vos besoins, ces objectifs peuvent être de divers ordres. Il peut s’agir de la défiscalisation, de la préparation de la retraite, de l’obtention d’un capital sur le long terme ou encore de la disponibilité constante de liquidité. La délimitation de ces objectifs sert de base pour identifier par la suite les placements à privilégier pour les atteindre. À titre d’exemple, celui qui vise la défiscalisation doit se tourner vers des dispositifs tels que les PER/PERP.
Diversifier ses placements
Malgré l’existence d’investissements privilégiés pour atteindre ses objectifs d’épargne, il est plus prudent de répartir son argent sur différents supports. En effet, ici, la sagesse qui veut qu’on ne mette pas tous ses œufs dans le même panier prend tout son sens. Il est primordial de se rappeler la notion d’équilibre précédemment évoquée pour procéder à la répartition de son épargne. Dans ce but, il est possible d’appliquer la compartimentation entre les trois espace-temps de l’épargne.
Ce faisant, l’épargne doit être placée sur des supports différents qui sont respectivement à court, à moyen et à long terme. Les placements à court terme et à faibles risques permettront de financer des projets dans les deux années suivantes. Entre 3 et 5 ans, les investissements à moyen terme serviront à couvrir des changements peu incidents sur le niveau de vie. Enfin, pour des placements sur plus de 5 ans, le risque peut être pris sur des placements tels que des actions ou un plan d’épargne retraite.